Flash-back : cette année-là, j’ai perdu toutes mes tomates à cause du mildiou. Véritable désastre… Deux minutes sous la pluie et tout part à vau-l’eau ! J’ai alors décidé : plus jamais de cultures sans serre. Mais alors, quelle serre choisir ? Entre options techniques et vrais retours d’expérience (aka petites galères), voilà le récit pas si parfait d’un mec pas parfait dans son potager.
La serre de jardin en polycarbonate double couche : L’équilibre trompeur ?

Ah, le polycarbonate… Parlons-en ! Quand j’ai commencé mes recherches, cette option semblait être la solution miracle. Mais est-ce vraiment le cas ? Spoiler : comme toujours, c’est compliqué.
Pourquoi le double couche, et pas le simple ?
Premier point crucial : oubliez le polycarbonate simple couche. Vraiment. C’est ce que j’appelle du « faux vert » – ça donne l’impression d’être écolo sans aucun bénéfice réel.
Le polycarbonate double couche (ou alvéolaire), lui, change complètement la donne. Si vous voulez jouer avec la température dans votre serre, c’est votre meilleur allié.
Les vrais avantages (et ils sont nombreux)
- Isolation thermique exceptionnelle – C’est LA référence si vous cherchez à maintenir un écart de température important entre l’intérieur et l’extérieur
- Transmission lumineuse d’environ 90% – Vos plantes recevront presque toute la lumière disponible
- Poids plume – Assez léger pour monter la structure tout seul (ce que j’ai fait, non sans quelques jurons)
- Prix raisonnable – Comptez environ 1399€ TTC pour une serre de 17m² (hors livraison)
Les inconvénients (qu’on ne vous dit pas toujours)
J’ai découvert ces points à mes dépens :
- Durée de vie théorique de 10 ans… mais à prendre avec d’énormes pincettes
- Fragilité face aux éléments – Dans les climats extrêmes, cette durée de vie fond comme neige au soleil
- Esthétique douteuse – Soyons honnêtes, ça fait « plastoc » et ça le reste
- Vieillissement inesthétique – Verdissement, jaunissement, fissures… le polycarbonate n’embellit pas avec l’âge
- Entretien régulier obligatoire – Surtout en région humide où le plastique verdit à vitesse grand V
L’anecdote qui fait peur
Sérieusement, j’ai vu des serres voler sur la route après un coup de vent !
Cette citation, c’est moi qui la prononce régulièrement. Et pour cause ! L’ancrage au sol n’est pas optionnel avec ce matériau. La légèreté qui était un avantage lors du montage devient un cauchemar lors des tempêtes.
J’ai personnellement assisté au spectacle d’une serre mal fixée transformée en cerf-volant géant. Si vous optez pour le polycarbonate, investissez dans des fixations solides. Votre serre (et vos voisins) vous remercieront.
Résistance : ne rêvez pas trop
Votre enfant adore jouer au foot dans le jardin ? Attention. Un tir bien placé façon Mbappé, et c’est le drame. Idem si vous avez des arbres à proximité – une branche qui s’arrache et la serre est bonne à jeter
La serre de jardin en verre : Le rêve esthétique… au prix fort !

Ah, la fameuse serre en verre ! J’ai longtemps rêvé d’en installer une au fond de mon jardin. Vous savez, ce genre de structure qui fait immédiatement penser aux serres de jardin botaniques victoriens. Mais comme souvent, la réalité a un peu refroidi mes ardeurs…
Le charme indéniable du verre
Soyons honnêtes : rien ne bat l’esthétique d’une serre en verre. C’est simplement magnifique ! L’effet « waouh » est garanti quand les invités découvrent cette merveille trônant dans votre jardin.
Comme je me disais en la contemplant sur catalogue : « C’est canon une serre en verre, mais attention aux coups de vent et aux branches… le prix de chaque panneau pique un peu ! »
Cette beauté s’accompagne d’avantages pratiques non négligeables :
- Une luminosité exceptionnelle (environ 90% de transmission)
- Un entretien plutôt simplifié – le verre verdit beaucoup moins que d’autres matériaux
- Une durabilité théoriquement illimitée (tant qu’elle reste intacte !)
- Un traitement anti-UV qui protège vos précieuses plantes
Le revers de la médaille : verre rime avec galère
J’ai vite déchanté en découvrant les contraintes. D’abord, sachez qu’il existe deux types principaux de verre :
- Le verre horticole : simple mais dangereux car il forme de grandes échardes quand il casse. À éviter selon moi.
- Le verre trempé : beaucoup plus sûr car il se brise en petits morceaux « feuilletés ». C’est l’option raisonnable, mais aussi la plus chère.
Le principal problème ? Le poids monstrueux des panneaux. J’ai vite réalisé que monter cette beauté en solo relevait de l’exploit sportif. Même à deux, c’est un vrai défi !
Les inconvénients qui m’ont fait renoncer
- La fragilité face aux éléments (un coup de vent, une branche qui tombe…)
- Le prix des réparations quand un panneau casse (et ça arrive plus souvent qu’on ne le croit)
- La difficulté de manipulation lors du montage
- Et surtout… le prix initial !
Le facteur prix : aïe aïe aïe…
Pour une serre d’environ 22,5 m² en verre trempé de 4 mm d’épaisseur, comptez au minimum 4400€ – et c’est sans compter les frais de port pour livrer ce matériel lourd et fragile !
À mesure que la surface augmente, le prix grimpe de façon vertigineuse. C’est clairement l’option de luxe dans l’univers des serres de jardin.
Mon choix final
J’ai fini par abandonner l’idée après avoir fait les comptes. Non seulement le budget dépassait largement ce que j’avais prévu, mais j’étais aussi stressé à l’idée de voir un panneau se
Le tunnel bâche : La serre de jardin facile à installer et pragmatique (et à la surface XXL)

Après avoir exploré les serres de luxe, revenons sur terre. Littéralement. Le tunnel bâche, c’est ce moment où on abandonne ses rêves d’élégance pour embrasser le pragmatisme total. Et franchement, je ne le regrette pas.
Pourquoi j’ai craqué pour cette solution pas glamour
La raison principale? Le rapport qualité/prix est tout simplement imbattable. Ma serre de jardintunnel de 26m² m’a coûté 790€ tout compris. Pour la même surface en polycarbonate, impossible de trouver. Et en verre? On parle de plus de 4000€ pour une surface inférieure!
Je ne vais pas faire semblant – ce n’était pas mon premier choix esthétique. Mais quand on veut cultiver en quantité, les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Une résistance surprenante
La bâche, bien enterrée à 60cm de profondeur, offre une résistance au vent que je n’aurais jamais imaginée. Comme le dit si bien un autre utilisateur: « Le coup de vent chez moi? Rien, elle n’a pas bougé, même après la tempête! »
J’ai traversé plusieurs tempêtes avec cette serre. Les arbres alentour pliaient à l’horizontal, mais ma structure n’a pas bronché. Le secret? Sa forme arrondie et son ancrage profond dans le sol.
Des réparations à prix mini
Un jour, une branche est tombée sur ma serre. Catastrophe? Pas du tout! Un petit trou dans la bâche, vite réparé avec du scotch renforcé. Coût total: quelques euros, contre plusieurs centaines pour remplacer une vitre brisée.
Cette facilité de réparation est un vrai soulagement quand on vit sous des résineux comme moi!
Entretien: simple mais nécessaire
Il faut être honnête – la bâche verdit avec le temps. Chaque année, je prévois un petit coup de karcher pour lui redonner sa transparence d’origine. C’est modeste comme entretien et ça prend une heure à tout casser.
Je n’ai pas besoin de monter sur le toit pour balayer les aiguilles de pin comme ce serait le cas avec une serre en verre.
Durabilité étonnante
On annonce généralement 5 ans pour la durée de vie d’une bâche. Mais dans mon climat plutôt doux, je suis à 2 ans et demi et elle semble pouvoir tenir facilement 7-8 ans encore.
Quand il faudra la changer? Comptez environ 300€. La structure, elle, est quasi indestructible.
Le design, ce compromis nécessaire
Oui, esthétiquement, on est loin du charme d’une orangerie victorienne. Mais j’ai opté pour un modèle avec parois verticales qui change tout:
- Je peux circuler debout partout (pratique quand on mesure plus d’1m80)
- La forme légèrement arrondie répartit la lumière dans toute la serre
- La surface totale est exploitable, même les coins
L’aération reste le point faible de ces structures. J’ai dû installer une porte à chaque extrémité pour